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 d’ADHEOS

Les forces de l’ordre préviennent: un «réseau» a été identifié parmi les notables du pays. «Tout seront arrêtés.»
 
L’étau se resserre sur les homos au Malawi. Ces dernières semaines, plusieurs personnes ont été arrêtées, et parfois condamnées, pour «homosexualité». Le 15 février, un homme de soixante ans a été arrêté après qu’un Malawite de 23 ans l’a accusé de l’avoir sodomisé. Récemment, un jeune de 21 ans a été condamné à deux mois de travaux d’intérêt général pour avoir placardé des tracts défendant les droits des gays et des lesbiennes.
 
Inculpations pour actes sexuels contre-nature
Selon un porte-parole de la police, Dave Chingwalu, ce n’est qu’un début. D’après ses déclarations, des enquêtes ont permis le démantèlement d’un «réseau» de gays et lesbiennes de haut rang. «Certains sont des expatriés blancs, certains sont prêtres, alors que d’autres sont conférenciers à l’université», indique-il, soulignant que tous seront arrêtés. L’association LGBT clandestine Broad Coalition est aussi dans le collimateur de la police.
 
Cette répression – fomentée par des évangélistes américains, d’après quelques militants – intervient alors qu’au niveau local et international des voix se font entendre pour que le Malawi se montre plus souple avec les homosexuels. Cette «campagne» a été lancée après l’arrestation en décembre de Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga, notamment inculpés pour actes sexuels contre-nature, suite à un prétendu mariage gay. Les deux hommes, qui risquent 14 ans de prison, doivent être fixés sur leur sort le 22 mars