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 d’ADHEOS

L’ILGA, l’Association Internationale des Lesbiennes, des Gays, des personnes Bisexuelles, Trans et Intersexuelles publie la quatrième édition de son rapport sur l’Homophobie d’ État, fondé sur les recherches de Daniel Ottosson.

 
 1/6 de la population mondiale LGBTI plus libre grâce à l’Inde. Mais 76 pays à travers le monde considèrent que l’homosexualité est illégale, et cinq d’entre eux punissent de mort les actes homosexuels.
  
 
L’ILGA, l’Association Internationale des Lesbiennes, des Gays, des personnes Bisexuelles, Trans et Intersexuelles publie la quatrième édition de son rapport sur l’Homophobie d’ État, fondé sur les recherches de Daniel Ottosson. Ce rapport regroupe les législations criminalisant les actes sexuels consensuels en privé entre personnes majeures du même sexe*. En supplément d’une carte mondiale, ILGA propose cette année des cartes sur les lois affectant les gays et les lesbiennes en Afrique, en Asie et en Amérique Latine et Caraïbes.

 
 
 
Gloria Careaga, co-secretaire générale d’ILGA:
 
« Par rapport à l’année dernière, quand étaient répertoriés les 77 pays qui engagent des poursuites contre des personnes sur la base de leur orientation sexuelle, vous ne trouverez cette année « que » 76 pays dans cette même liste, y compris les tristement célèbres 5 d’entre eux qui mettent des gens à mort à cause de leur orientation sexuelle : l’Iran, la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Soudan et le Yémen (plus certaines régions du Nigeria et de la Somalie). Un pays de moins comparé à la liste de 2009 peut sembler constituer un faible progrès, jusqu’à ce qu’on réalise qu’il abrite un sixième de la population humaine, car le pays en question est l’Inde ».
 
Renato Sabbadini, co-secretaire général d’ILGA:
 
“Nommer et montrer du doigt les pays homophones est essential mais il est tout aussi important de reconnaître les progrès accomplis. Nous sommes heureux de voir cette année l’Argentine et le district fédéral de Mexico rejoindre la communauté des états et des autorités locales qui accordent des droits égaux au mariage aux couples de même sexe – un cas de réelle inclusion, qui donnera l’exemple à beaucoup ».
 
Avec ce rapport, l’ILGA, réseau mondial de groupes nationaux et locaux, qui compte plus de 700 organisations membres venues de tous les continents et représentant 110 pays, et qui se consacre à obtenir l’égalité des droits les lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, trans et intersexuelles (LGBTI), veut montrer du doigt les états qui à la fin de la première décennie du 21ème siècle traitent encore leurs citoyens LGBTI comme des êtres inférieurs qui ne mériteraient pas qu’on leur montre de la considération. Cette absence de mérite est uniquement celle de ces états, car ce sont eux qui se déshonorent en privant un nombre significatif de leurs citoyens de la dignité, du respect, et de la jouissance de l’égalité des droits.
 
*Les lois relatives à de tels actes en public, avec des mineurs, de force ou pour toute autre raison, ne sont pas incluses. Ne le sont pas non plus les pays où de tels actes sont légaux.
 
L’ILGA est l’Association Internationale des Lesbiennes, des Gays, des personnes Bisexuelles, Trans et Intersexuelles. Il s’agit d’un réseau mondial de groupes nationaux et locaux, qui se consacre à obtenir l’égalité des droits les lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, trans et intersexuelles (LGBTI) dans le monde entier. Fondée en 1978, elle compte maintenant plus de 700 organisations membres. Tous les continents et approximativement 110 pays sont représentés. L’ILGA est à ce jour la seule association internationale non-gouvernementale communautaire qui se concentre sur le combat contre les discriminations pour des motifs d’orientation sexuelle et d’identité de genre en tant que question mondiale.
 
 
Pour obtenir plus d’information sur l’Homophobie cautionnée par les États, les législations concernant les personnes LGBTI et les activités de l’ILGA à travers le monde et aux Nations Unies, veuillez contacter :
 
Stephen Barris / ILGA: 00 32 2 502 24