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 d’ADHEOS

Équinoxe Nancy Lorraine et la Fédération LGBT
demandent des sanctions exemplaires à l’employeur et à la justice !
 
Vendredi 21 mars, vers 17h30, devant le lycée Varoquaux (Tomblaine, agglomération de Nancy). Une jeune lycéenne est en compagnie de deux copines et de sa petite amie, qu’elle embrasse avant de monter dans le bus. Scène d’affection banale, qui aurait tout au plus attiré un sourire complice de la plupart des gens.
 
Le contexte de l’agression
 
Alors que la jeune fille va monter dans le bus, le chauffeur ouvre sa bouteille d’eau et la lance sur le couple de jeunes femmes, sidérées d’un tel comportement d’un chauffeur de bus au service du public ! Loin de regretter son geste scandaleux, il l’a justifié auprès de sa victime en revendiquant sa lesbophobie ! En effet, pour être capable de se livrer à une telle agression en pleine journée, à son poste travail, et en public, on se demande ce qu’un tel individu pourrait faire à une jeune lesbienne, la nuit, dans un endroit isolé !
 
Les chauffeurs de bus sont d’ordinaire sensibles aux questions de sécurité et à celle des passagers. Qu’un des leurs devienne un agresseur est particulièrement intolérable. Nos jeunes doivent pouvoir voyager en toute sécurité sur les lignes de Veolia !
Le contexte odieux d’homophobie décomplexée que nous vivons en France depuis les manifestations homophobes de 2013 se confirme une fois de plus avec une véritable explosion des insultes, incidents graves et agressions contre les gays, les transgenres et les lesbiennes.
 
Nous exigeons des sanctions exemplaires !
 
La jeune fille a annoncé son intention de porter plainte. Nous lui apportons tout notre soutien, ainsi qu’à son amie et à sa famille. Nous exigeons que l’employeur et la justice prennent toutes leurs responsabilités. Selon nos informations, la société VeoliaTransdev, que nous avons contactée, aurait déjà reconnu les faits, présenté ses excuses à la jeune victime et mis à pied, à titre conservatoire, l’agresseur présumé.
 
Équinoxe Nancy Lorraine et la Fédération LGBT sont prêtes, si la jeune fille le souhaite, à se porter partie civile et à lui apporter leurs conseils juridiques et l’expertise de leurs avocats afin que justice soit rendue.
 
Les préjugés de toutes sortes n’ont pas leur place dans la société française. Et tous les agresseurs potentiels doivent savoir que, pour l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie, c’est désormais tolérance zéro !
  • Source Communiqué de presse
  • Contacts  presse : Stéphanie NICOT, présidente de la FEDERATION LGBT et Jérémy Baudouin, président d’Equinoxe Nancy