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 d’ADHEOS

 Les deux condamnés, qui avaient été arrêtés le 25 mars après une dispute, ont écopé de cinq mois de prison ferme. L’Association de défense de l’homosexualité au Cameroun se déclare «attristée» et «assommée».
 
Emile et Fabien ont été «lourdement condamnés à cinq mois de prison ferme!» L’Association de défense de l’homosexualité (Adefho) se déclare «attristée» et «assommée» par la décision de justice prononcée vendredi à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. «Le dossier est pourtant vide, et l’accusation sans base», confie à TÊTU Sébastien Mandeng, vice-président de l’Adefho.
 
 
Les deux condamnés, qui encourraient cinq ans de prison, avaient été arrêtés le 25 mars. Selon Emile, Fabien lui a demandé une somme d’argent après leur rapport sexuel. Une dispute s’en était suivie, attirant l’attention d’une patrouille de gendarmerie (lire article).
 
La justice réclame le retour d’un Australien
A noter que l’affaire des deux Camerounais et de l’Australien jugés pour homosexualité a été renvoyée au 2 août. Ce délai permettra à la justice de Douala – la capitale économique, où Jacques, Stéphane et John ont été arrêtés le 26 mars – d’étudier les documents fournis par l’avocate des trois accusés, Alice Nkom, par ailleurs présidente de l’Adefho.
 
En renvoyant l’affaire le 7 juin, le juge aurait en outre exigé la présence de l’Australien qui, simplement de passage au Cameroun, était rentré dans son pays. Le magistrat aurait ajouté qu’il disposait de moyens pour le faire revenir… S’avance-t-on vers un bras de fer Yaoundé et Canberra?