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 d’ADHEOS

Le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône) a condamné, mardi 20 octobre, le blogueur Bassem Braïki à huit mois de prison avec sursis. En 2018, il avait tenu des propos homophobes dans une vidéo diffusée sur le réseau social Snapchat. Son avocat a annoncé qu’il allait faire appel de la décision.
Le blogueur Bassem Braïki comparaissait en septembre dernier devant le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône), pour diffusion de propos homophobes. Mardi 20 octobre, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis, rapporte Actu Lyon.
L’homme originaire de Vénissieux s’était fait connaître sur les réseaux en 2015. À cette époque, il s’insurgeait contre « les imposteurs qui se font passer pour des musulmans en tuant des gens », rappelle Le Progrès.
 
Mais depuis, celui que Le Parisien présente comme « un blogueur star des banlieues » s’était fait remarquer pour des motifs beaucoup moins glorieux : une condamnation pour des propos racistes envers les noirs et les métisses en 2019 et une bagarre avec un rappeur en février dernier, à Vénissieux.
 
« Des déclarations ignobles et repoussantes »
 
En août 2018, le quadragénaire avait diffusé une vidéo sur Snapchat, proférant des insultes homophobes. « Les homosexuels, il faut vous soigner », poursuivait-il, leur suggérant de « prendre un Efferalgan à mélanger avec du cyanure ». Cette publication avait été diffusée aux 70 000 abonnés de son compte privé.
 
« Quand on a autant d’abonnés, on a des responsabilités », a estimé le procureur de la République, dénonçant « des déclarations ignobles et repoussantes », selon des propos rapportés par Le Parisien. De son côté, Bassem Braïki a assuré à la barre qu’il n’avait « rien contre les gays ». « J’ai pris conscience que ces personnes méritaient le respect », a-t-il ajouté.
 
Cette fois-ci, et malgré ses excuses lors du procès, le blogueur a écopé d’une amende de 2 500 € en sus de sa peine de prison avec sursis. Il devra aussi verser 1 400 € aux associations Mousse, Stop Homophobie et ADHEOS. Son avocat a fait part à Actu Lyon de son intention de faire appel de la décision.