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 d’ADHEOS

La droite et l’extrême droite ont profité du débat sur le projet de loi sur "le respect des principes de la République", lundi à l’Assemblée nationale, pour mener une attaque sur la question du genre.
 
Lors de l’examen du projet de loi sur "le respect des principes de la République", des députés Les Républicains ont tenté, sans succès, de faire supprimer le terme "identité de genre" du texte qui leur était soumis.
 
L’article 8 du projet de loi propose de prendre en compte de nouvelles formes d’agissements comme la provocation "à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personne à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre", en plus des discriminations déjà sanctionnées par la loi (origine, ethnie, race, religion…).
 
Des députés ont déposé six amendements, quatre émanant des Républicains et deux du Rassemblement national, pour demander la supression de la mention "identité de genre" du texte.
 
Les députés ont profité de cette occasion pour dénoncer "une idéologie qui nie la réalité sexuée biologique des personnes au profit d’une construction sociale" et "qui cherche à remettre en cause l’organisation de la société". Plus léger, mais plus méprisant, Xavier Breton dépité LR de l’Ain (photo), adversaire du texte a argué: "Tout ça c’est bien, mais c’est de la poésie, pas du droit". Ces amendements ont tous refusés.
 
"Que vous n’acceptiez pas qu’il y ait un certain nombre de personnes qui ont une identité de genre qui se différencie de leur sexe d’attribution, grand bien vous fasse, mais de grâce, n’allez pas nier à ces personnes la possibilité de contester les discriminations dont elles font part, c’est une double violence vis-à-vis de ces personnes", a répliqué la députée LREM Laetitia Avia sous les applaudissements.