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 d’ADHEOS

 Aux alentours de 23h30 dimanche 14 juillet, les spectateurs/trices du spectacle pyrotechnique organisé dans le cadre des festivités de la Fête nationale ont eu la surprise de découvrir une tour Eiffel aux couleurs de l’arc-en-ciel. Le thème du feu d’artifice étant cette année «Liberté, égalité, fraternité», certain.e.s en sont hâtivement parvenu.e.s à la conclusion que la Mairie de Paris saluait d’un clin d’œil lumineux le «mariage pour tous» et l’avancée des droits pour les LGBT. Sur Twitter, des opposant.e.s à l’égalité des droits y ont vu la marque du «lobby LGBT» tandis que Luc Chatel (UMP) a estimé qu’il s’agissait d’une «provocation» du maire de Paris, Bertrand Delanoë.
 
Au même moment, sur le Champ de Mars, on pouvait entendre le refrain d’Asimbonanga, de Johnny Clegg et Savuka, une chanson dédiée à l’ancien président sud-africain. Surnommée la «nation arc-en-ciel» par l’archevêque Desmond Tutu qui voyait dans ce symbole la juxtaposition des différents groupes qui composent la population du pays, l’Afrique du Sud a reconnu en 2012 le drapeau arc-en-ciel parmi ses emblèmes nationaux à la demande du collectif Gay Flag of South Africa.