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 d’ADHEOS

« Le Mariage en questions » : c’est le thème du XXVIème Colloque National des Juristes Catholiques réuni en cette fin de semaine à Paris. Un thème d’une brûlante actualité en France après l’adoption de la loi sur le mariage pour tous et alors que des initiatives sont prévues ce dimanche, 17 novembre, un an après la première grande manifestation contre la loi Taubira. Devant les participants au colloque, un cardinal de Curie, venu de Rome, a implicitement encouragé les chrétiens français à poursuivre leur mouvement contre le mariage pour tous.
 
Le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, a ainsi affirmé qu’une présence visible et efficace des chrétiens était aujourd’hui nécessaire dans la vie publique. Le mariage et la famille, durement remises en question, sont des institutions fondamentales – a-t-il martelé. Face aux situations nouvelles, les chrétiens ne peuvent pas rester indifférents ni se taire. Le cardinal Rylko a cité les « fruits tangibles » dans la société française des grandes manifestations en faveur du mariage qui ont vu une forte participation des catholiques.
 
Les chrétiens doivent être courageux, aller à contre-courant
 
Il a dénoncé sans détours la christianophobie et le fondamentalisme laïciste des démocraties occidentales, ainsi que l’expansion de la tolérance négative qui élimine tous les symboles religieux pour ne pas importuner les non-croyants ou les autres croyants. Même si le christianisme est devenu minoritaire dans les sociétés occidentales, même si la voix des chrétiens est contrariée par les médias, les fidèles laïcs doivent avoir le courage de sortir des sacristies et d’aller à contre-courant. Mais pour accomplir cette mission – avertit le cardinal Rylko –ils devront avoir un concept très clair de leur identité.
 
Le 17 novembre 2012 est devenu, pour beaucoup de Français, une date symbolique. C’est en effet ce jour-là qu’a eu lieu la première grande manifestation contre le projet d’ouverture du mariage et de l’adoption aux coupes de même sexe. Cent mille personnes étaient alors descendues dans la rue. Dans les mois qui ont suivi, la mobilisation a enflé, pour alerter sur le bouleversement anthropologique en germe dans le projet de loi de Christiane Taubira adopté par le Parlement il y a six mois. La mobilisation n’est pas retombée. Partout en France, des citoyens ont décidé de s’engager – et continuent de le faire dans des domaines variés.