NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Pour son discours de la présentation des vœux de Noël à la Curie, le pape Benoît XVI a choisi de «réfléchir» sur le thème de la famille. Le fond n’est pas nouveau, mais le ton se durcit de discours en discours. Sans jamais employer les mots «homosexuel» ou «homosexualité», Benoît XVI a une nouvelle fois attaqué le mariage pour tous et l’homoparentalité.
 
Pour étayer son propos, il a longuement cité le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim et sa critique du mariage pour tous et de l’homoparentalité.
 
La question du «gender» est aussi mise en cause: «Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider. La profonde fausseté de cette théorie et de la révolution anthropologique qui y est sous-jacente, est évidente. L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne. Il nie sa nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée comme un fait préparé à l’avance, mais que c’est lui-même qui se la crée. Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme.»
 
Vous vous pensiez humain-e? Détrompez-vous. Quant à l’enfant, explique Benoît XVI, il/elle «a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer».
 
Allez, joyeux Noël!