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 d’ADHEOS

Les enquêteurs de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) viennent de mettre un terme aux petites « affaires » du gérant d’un cinéma pornographique, qui permettait moyennant finances à des prostitués de recevoir leurs clients dans son cinéma.
 
L’adresse s’échangeait sous le manteau depuis plusieurs années… Les enquêteurs de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) viennent de mettre un terme aux petites « affaires » du gérant d’un cinéma pornographique, exploitant l’activité de jeunes hommes qui s’adonnaient à la prostitution à Paris.  
 
Le patron des lieux, Jacky R., 52 ans et ces cinq employés ont été interpellés à la mi-janvier avant d’être placés en garde à vue. Les policiers de la BRP se sont intéressés à ce cinéma, doté de cabines de projection privatives et implanté rue Saint-Denis dans le Ier arrondissement, après un signalement du commissariat de quartier.  
 
« Plusieurs jeunes hommes, âgés entre 25 et 30 ans, ont été remarqués en train de racoler sur la voie publique, à proximité de ce cinéma, révèle une source proche de l’affaire. Ils ont ensuite été aperçus se rendre avec leur client dans ce cinéma de la rue Saint-Denis ». L’enquête, confiée à la BRP au mois de mars 2016, a permis l’identification des différents protagonistes et de plusieurs clients, dont le plus âgé a 78 ans.
Une trentaine de jeunes hommes
 
« Les fidèles de cette adresse s’y rendaient une fois par mois, poursuit la même source. Une trentaine de jeunes hommes de nationalités roumaine, égyptienne et algérienne y faisaient commerce de leur corps dans les cabines de projection. Ils versaient 10 € au gérant des lieux pour pouvoir y accéder ».
 
Entendus, plusieurs clients ont reconnu fréquenter les cabines du « Cyber Club » depuis plus de trois ans. A l’issue de la perquisition des lieux, au cours de laquelle près de 2 500 € ont été saisis, ce cinéma a été fermé. Son gérant a été déféré devant un magistrat du parquet de Paris avant d’être remis en liberté. Il sera prochainement jugé.