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 d’ADHEOS

Une version « édulcorée » de la loi récemment annulée par le Conseil constitutionnel ougandais devrait être réintroduite auprès du Parlement. Cette fois, les relations entre adultes consentants ne devraient pas être pénalisées. La première version prévoyait notamment la prison à vie dans les cas « d’homosexualité aggravée ».
 
« Une version qui ne dérange pas nos amis occidentaux, mais qui protège les Ougandais. » C’est ainsi qu’un parlementaire ougandais a présenté le nouveau projet de loi anti-gay, en début de semaine. Le texte, soutenu par le président Yoweri Museveni, ne pénalise pas les relations entre adultes consentants. En revanche, il prévoit de lourdes sanctions pour le « recrutement et l’exploitation financière des jeunes vulnérables ».
 
Le pouvoir et l’opposition ont la même position
 
Il n’a pas été précisé quand ce projet de loi sera introduit au Parlement. Seule certitude, depuis l’invalidation de la loi anti-homosexuels par le Conseil constitutionnel, le 1er août, le parti au pouvoir et l’opposition sont tous deux favorables à un nouveau texte. Il n’est d’ailleurs plus question pour le gouvernement de faire appel en vue de réintroduire la loi polémique, comme cela avait été précédemment annoncé.
 
Promulguée en février, la première version de la loi, particulièrement sévère, avait suscité une levée de boucliers des pays occidentaux. Le président Museveni a nié le fait que la pression internationale ait pu jouer sur le retrait de la loi. Les récents développements laissent penser le contraire.