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 d’ADHEOS

 Crime homophobe ou geste crapuleux? Le jeune homme qui habitait avec la victime est recherché pour être interrogé.
 
 Le corps de Pierre-Edouard Gauthier, 72 ans, était en position agenouillée, le visage enfoui dans le canapé de son salon, lorsqu’il a été découvert dans son appartement du troisième étage d’un immeuble moderne, place Valladier à Metz. La victime avait les mains ligotées dans le dos par un lacet, et portait de nombreuses traces de violences sur le visage.

 
 
Le procureur de Metz n’a pas confirmé, «par respect pour la victime», si des sévices sexuels ont été perpétrés contre cet enseignant à la retraite, honorablement connu dans son paisible quartier de Pontiffroy, à Metz, où il vivait sans dissimuler son homosexualité.
 
Un ami de Bertrand Delanoë
Pierre-Edouard Gauthier avait exercé comme professeur de mathématique dans deux lycées de la ville, Fabert et Georges-de-la-Tour. Ce proche de Bertrand Delanoé était considéré comme «un monsieur sympathique, un homme calme, discret, qui avait toujours un mot gentil. On savait qu’il était homosexuel, mais c’est tout», témoigne une voisine qui le croisait de temps en temps quand il partait faire son footing.
 
Le corps de Pierre-Edouard Gauthier a été découvert dimanche 25 juillet à 13h30 par les pompiers, alertés par un ami inquiet de ne pas avoir de réponse depuis plusieurs heures. L’autopsie réalisée lundi a révélé que le septuagénaire est mort par strangulation, avec un lien. Un autre lacet, qui pourrait être l’arme du crime, a été retrouvé sur lui.
 
Son amant recherché
Son appartement présentait un désordre évident, avec des traces de lutte, et de sang. Les enquêteurs n’excluent aucune hypothèse, crime crapuleux, ou geste homophobe. Ils s’efforcent de reconstituer l’emploi du temps du septuagénaire, qui serait décédé 36 à 48 heures avant la macabre découverte, selon les résultats de l’autopsie.
 
Pierre-Edouard Gauthier habitait semble-t-il avec un jeune homme, qui n’était pas présent dimanche et lundi dans la résidence. Les enquêteurs le recherchent activement pour l’interroger.