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 d’ADHEOS

Des foules importantes de contre-manifestants ont perturbé vendredi des marches organisées en Russie et en Géorgie par des militants des droits des homosexuels à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie.
 
A Tbilissi, la capitale géorgienne, des popes et des milliers de Géorgiens ont forcé les cordons policiers protégeant une cinquantaine de personnes rassemblées sur une place à l’occasion de la journée internationale.
 
Brandissant des banderoles où on lisait "Stop à la propagande homosexuelle en Géorgie" et "Pas dans notre ville", ils ont contraint les petits groupes de militants de la cause homosexuelle à prendre la fuite.
 
Vingt-huit personnes, dont des policiers et des journalistes, ont été légèrement blessées dans des échauffourées, ont rapporté les autorités géorgiennes.
 
A Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, une foule agressive a lancé des fumigènes par-dessus les cordons policiers et a scandé "Non aux pédés!" et autres insultes de cet acabit.
 
"Staline aurait exilé tous ces types", a crié un contre-manifestant pétersbourgeois.
 
L’Eglise orthodoxe russe considère toujours l’homosexualité comme un péché, bien que celle-ci ait été dépénalisée en 1993 en Russie, deux ans après la dislocation de l’URSS. Selon un sondage réalisé l’an dernier par l’institut Levada, près de 50% des personnes interrogées pensent que les homosexuels devraient recevoir un traitement médical ou psychologique.
 
Ce mois-ci, un jeune homme de 23 ans a été torturé à mort à Volgograd, dans le sud de la Russie, après avoir avoué son homosexualité lors d’une soirée arrosée.