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 d’ADHEOS

Vendredi soir, le premier carnaval gay de France s’est ouvert aux amours plurielles. Une folle soirée peuplée de créatures fantasques. Un vrai chaos cul par-dessus tête pour différences en fête.
 
Lorsque Nice en folie s’ouvre à toutes les amours et tourne le dos à l’ordre établi dans les réjouissances officielles, ça fait Lou Queernaval. Le premier carnaval gay de France.
 
Un triomphe, vendredi soir, place Masséna. A graver dans les annales. Folle nuit. Délire multisexe à vivre de l’intérieur.
 
A 20 h 30, seulement quelques grappes de spectateurs dans les tribunes, pourtant gratuites. Moins d’une heure après, le cœur de Nice est noir de monde.
 
Plus de 10.000 spectateurs dans les gradins et surtout au milieu de la place, où évoluent d’improbables créatures. Femme à barbe, échassiers loufoques, transformistes, Drag queens plantureuses, clones de Zaza Napoli, anges diaphanes, hétéros déguisés en homos, filles viriles…
 
Tout ce monde hétéroclite à plumes, paillettes, tatouages, lunettes géantes, maquillage outrancier, talons vertigineux, rigole, s’amuse, s’agite, se pavane, chante sous les attributs renflés de la statue d’Apollon.
 
La seule entité à rester de pierre, car côté public, la glace est vite brisée. Erwann Le Ho, Monsieur Loyal gracile, donne le « la ».
 
Présente les organisateurs, les marraines et parrains du barnum: Mado la Niçoise, Lisa Angell, chanteuse, Armando Santos, modèle, Samy Camps, ténor, qui lance les festivités en montrant son bel organe vocal.
 
Conchita Wurst, gagnante au poil de l’Eurovision 2014, balance un message vidéo.
 
Les chars apparaissent. Autour d’eux, la BAT, des troupes extravagantes, des danseuses peu vêtues au genre indécis, des torses nus musclés.
 
Des familles, des vieux, des gosses regardent passer cette big band farfelue. C’est à la fois outrancier, cool, pas agressif, bon enfant, ludique.
 
Aux entrées de cette piste aux étoiles, où les agents de filtrage osent parfois quelques palpations au nom de la sécurité, on fait la queue pour pénétrer ce lieu cul par-dessus tête…