Avec déjà six longs métrages à son actif, Sébastien Lifshitz a décroché hier soir son premier César.
Il y avait l’accueil triomphal à Cannes où il avait été présenté, l’accueil critique et public chaleureux (plus de 80.000 entrées et ce n’est pas fini, le film étant encore dans les salles). Et maintenant, la récompense suprême. En choisissant de raconter les destins croisées de femmes et d’hommes homosexuels, aujourd’hui dans le troisième âge, et en recueillant les témoignages sur leurs vies amoureuses, Sébastien Lifshitz a touché les membres de l’académie.
Partage avec les témoins
En recevant son César, le réalisateur a d’ailleurs souhaité le partager avec ceux qui ont témoigné pour lui. «Je pense très fort à eux. Je les ai trouvés dans des endroits très isolés. Ils ont accepté d’y participer et de s’exposer. Ils l’ont fait avec bonheur et fierté. Ils sont sans doute encore plus heureux et fiers avec ce prix que je partage avec eux». Cette victoire, très attendue d’ailleurs, arrive une semaine jour pour jour après celle remportée par Sébastien Lifshitz au festival de Berlin.
Il a effet décroché aussi le Teddy award du meilleur documentaire pour Bambi ou la vie de la célèbre figure des cabarets parisiens, né Jean-Pierre et devenue Marie-Pierre, un portrait magnifique qui sera présenté dans le cadre de la prochaine nuit gay de Canal+ et sortira ensuite dans une version que l’on promet riche en bonus en DVD.
- Source TETU
