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 d’ADHEOS

Le grand rassemblement contre les unions civiles organisé aujourd’hui à Rome ne serait pas le ras-de-marée claironné par les organisateurs.
 
La mobilisation des opposants à la loi sur les unions civiles, enfin débattue par les parlementaires italiens depuis ce jeudi, était bien loin des 2 millions annoncés triomphalement par Massimo Gandolfini, leader du mouvement, sur l’estrade plantée sur le Circo Massimo. Les images du rassemblement montraient certes une foule considérable, mais pas peu dense. Selon les calculs du collectif LGBT Gaynet, repris par plusieurs médias transalpins, pas plus de 300’000 personnes ont pu remplir l’espace prévu pour la manifestation. Par ailleurs, 1000 à 1500 autocars (la plupart affrétés par les diocèses) ont acheminé les manifestants, venus de tout le pays.
 
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les organisateurs, les groupes néofascistes étaient bel et bien présents au milieu des familles avec enfants et de membres du clergé. Ce Family Day faisait office de réponse aux rassemblements LGBT organisés dans plus de 80 villes de la Péninsule, samedi dernier, derrière le slogan «Italie, réveille-toi!»
 
Le projet de loi Cirinnà sur «la formation sociale spécifique» doit permettre d’enregistrer les unions entre deux individus indépendamment de leur orientation sexuelle. Il ouvre aussi la porte, entre autres, à l’adoption de l’enfant du conjoint. Une partie du Parti démocrate de Matteo Renzi s’oppose à ce texte, à haut risque politique pour le président du Conseil.