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 d’ADHEOS

Interrogée dimanche sur France 3, la ministre auprès du ministre de l’Intérieur, Jacqueline Gourault, a affiché un cafouillage sur la question de la procréation médicalement assistée, une mesure à laquelle elle est opposée, quoi qu’elle ait choisi d’en dire à l’antenne.
L’ancienne sénatrice MoDem du Loir-et-Cher, ne semblait pas préparée à la question des journalistes et a montré qu’elle avait du mal à afficher ses convictions en tant que membre du gouvernement.
 
"Excusez-moi, j’ai pas bien compris votre question", a-t-elle d’abord balbutié, ne semblant pas comprendre le sigle PMA dans un premier temps.
 
Une fois la question explicitée, Jacqueline Gourault s’est alors contentée de déclarer: "C’est une question éthique, personnelle, [à laquelle] j’apporterai ma réponse quand le sujet viendra".
 
Relancée par son interviewer, elle a refusé d’en dire davantage. "Je mettrai tout ce que je crois dans la discussion", a-t-elle seulement ajouté.
 
Manisfestement, la ministre est mal à l’aise sur la question. Elle n’ignore pas la promesse de campagne du président de la Répunlique de légaliser la PMA après les Etats genéraux de la bioéthique si les débats s’avèrent favorables. Mais elle a de tout temps pris personnellement position contre cette mesure, comme elle s’était opposée au mariage pour tous.
 
Interrogée sur la loi Taubira, elle a d’ailleurs confirmé son point de vue. "J’étais opposée au mot ‘mariage’. Je pensais que pour une question culturelle, qui pouvait choquer un certain nombre de Français, il fallait mieux trouver un autre terme et s’unir d’une autre manière", a-t-elle soutenu. ,
 
"Dans ces domaines, il faut débattre, écouter les comités d’éthique, écouter les scientifiques", a-t-elle conclu incluant au passage les représentants des différents cultes.