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 d’ADHEOS

Des militants anti-homophobie espèrent que la tenue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg leur servira de tribune pour faire pression sur Vladimir Poutine.
 
Dans une Russie où l’homophobie gagne du terrain, les militants de la cause homosexuelle veulent profiter du G20 à Saint-Pétersbourg pour tenter de mettre la pression sur Vladimir Poutine. Le but est, entre autres, de dénoncer le décret publié le 23 août, qui interdit tout rassemblement ou manifestation lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, qui auront lieu du 7 au 23 février 2014 sur les bords de la mer Noire.
 
La Russie, nouvelle terre d’élection de l’homophobie?
 
Ce décret s’inscrit dans la droite ligne d’une loi adoptée par la Douma le 11 juin dernier qui vise à prévenir la "propagande homosexuelle". Ce texte, jugé discriminatoire par les défenseurs des droits de l’homme, a suscité des appels au boycott des JO de Sotchi, nombre de militants redoutant que la loi ne soit utilisée pour réprimer les homosexuels.
 
Serguey et Olga, deux militants homosexuels se souviendront de la journée de violences du 29 juin dernier, à Saint-Pétersbourg. Ce jour-là explique Olga "des nationalistes sont venus nous frapper et nous prendre nos drapeaux arc-en-ciel, mais personne n’a été arrêté. La police a été très violente avec nous".
 
Rencontrer Obama: une première victoire
 
Si Vladimir Poutine se défend de toute homophobie, son homologue américain, Barack Obama, rencontrera des représentants des associations homosexuelles. "C’est vraiment une bonne nouvelle, j’ai envie de lui (Obama) dire merci. J’espère que ça pourra faire avancer nos droits, ici, en Russie", commente Serguey.