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 d’ADHEOS

Une guerrière extra-terrestre inspirée de l’actrice hollywoodienne Jennifer Lawrence, la révélation de l’homosexualité du pilote historique du vaisseau Enterprise, le dernier opus de "Star Trek" fait beaucoup parler avant sa sortie en salles vendredi aux Etats-Unis.
 
"Dans la salle d’écriture, (nous) voulions créer ce personnage de femme très indépendante, pleine de ressources (…) et nous n’avions pas de nom pour elle donc nous avons pris l’habitude de l’appeler ‘Jennifer Lawrence dans Winter’s Bone’", un film de 2010, a raconté l’acteur et scénariste du long-métrage Simon Pegg, cette semaine à la presse.
 
"Nous disions ‘Scotty court par là et ensuite Jennifer Lawrence dans Winter’s Bone arrive et trouve ces gars’. Et ça a commencé à être pénible de dire ‘Jennifer Lawrence dans Winter’s Bone’, c’est long comme nom", a poursuivi le Britannique de 46 ans, expliquant avoir alors utilisé le surnom de l’actrice de 25 ans, "J-Law".
 
Progressivement, "c’est devenu Jaylah", choisi pour nommer la guerrière alien au visage blanc strié d’une sorte de tatouage tribal noir, incarnée par Sofia Boutella. "Star Trek: sans limites", réalisé par Justin Lin, accueille un autre nouveau: l’acteur britannique Idris Elba, méconnaissable dans son costume du méchant Krall à l’apparence reptilienne.
 
La sortie du long-métrage, troisième volet de la nouvelle franchise adaptée par J.J. Abrams depuis 2009, est accompagnée par une polémique: Hikaru Sulu, l’un des personnages principaux de la saga de science-fiction qui vient de fêter ses 50 ans, est homosexuel.
 
L’acteur américain George Takei, qui a incarné Sulu dans la série télévisée des années 1960 et dans les premiers long-métrages, a estimé auprès du Hollywood Reporter que cette décision était "vraiment fâcheuse". Dans un long texte posté mercredi sur Facebook, l’acteur de 79 ans, ouvertement homosexuel, a expliqué ne pas être déçu par l’incorporation d’un personnage appartenant à la communauté LGBT dans "Star Trek", simplement que celui de Sulu ait été choisi.
 
Simon Pegg, qui incarne Scotty l’ingénieur-en-chef de l’Enterprise commandé par le capitaine James T. Kirk (Chris Pine) et a écrit le scénario, a estimé que cette polémique n’était générée que par des gens "qui aiment envenimer les choses". "George et moi nous envoyons des emails en permanence – de bonnes, longues, jolies discussions sur ce sujet – et nous sommes dans les meilleurs termes", a-t-il indiqué. "Nous n’avons jamais un mot plus haut que l’autre ou quoi que ce soit d’autre. Et c’est une super discussion à avoir. Je suis réellement heureux de la façon dont les gens en parlent et réagissent et je suis toujours un grand fan de GT" (George Takei), a poursuivi l’acteur.
 
L’acteur américano-coréen John Cho, qui joue Sulu dans la trilogie, a confié à des journalistes avoir "pensé que c’était une belle idée" lorsqu’il a appris que son personnage devenait homosexuel rétroactivement. Pour Simon Pegg, la principale difficulté pour lui a été la décision du réalisateur de détruire le mythique Enterprise au début du film. Avant d’être convaincu que l’idée était bonne.
 
La sortie de "Star Trek: sans limites" est assombrie par la mort, le 19 juin à 27 ans, d’une des vedettes de la saga, l’acteur Anton Yelchin, alias le chef de la sécurité Pavel Chekov. Il a été écrasé par son propre véhicule chez lui à Los Angeles. Présents cette semaine aux côtés de Simon Pegg, les acteurs Karl Urban (docteur Leonard McCoy) et Zoe Saldana (Nyota Uhura, officier des communications), qui a écrasé des larmes, lui ont rendu hommage. "La douleur de la perte est toujours très vive (…) Ce film sera pour toujours l’expérience la plus exceptionnelle pour chacun d’entre nous", a confié Karl Urban. "Il représente la période dorée quand notre famille était au complet pour la dernière fois".