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 d’ADHEOS

«Pédé de merde»: c’est le terme qu’aurait lancé une employée de la compagnie à l’intention d’un voyageur jugé trop véhément. Le vol est parti sans lui.
 
Un Vénézuélien de 33 ans se souviendra de son voyage à Paris, même s’il n’aura pas vu la Tour Eiffel. Le 23 octobre dernier, Germain U. s’apprête à prendre son vol easyJet en partance de Barcelone, quand il entend une employée au sol d’easyJet (et non une hôtesse, comme précédemment rapporté) faire une remarque désobligeante à l’encontre de passagers français. Il proteste, mais est rabroué de manière insultante par l’employée. Celle-ci lui aurait répliqué que «s’il n’était pas content, il pourrait se fourrer la langue dans le cul». Le ton monte, et la femme finit par lancer, devant les autres passagers, qu’il était «juste un pédé de merde de plus».
 
Policiers alertés
Le trentenaire se retrouve bientôt interdit d’embarquer par la même agente du handling. Un autre employé intervient, et permet à Germain U. d’entrer dans l’appareil. Sauf qu’entre-temps, la Guardia Civil, appelée par la première employée, arrive sur les lieux et somme Germain de resortir. L’avion part finalement sans le Vénézuélien, qui portera plainte. Il souligne n’avoir rien fait de répréhensible. La femme aurait été entendue par les policiers: elle se serait dite certaine que la plainte du passager serait «classée». A ce jour, Germain U. n’a pas obtenu de remboursement d’easyJet. Pour le transporteur, le billet (300 euros) a été «utilisé», et ne peut donc être remboursé.