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 d’ADHEOS

Avec quelques mois de retard sur la France, le gouvernement anglais a enfin révélé le contenu du projet de loi qui devrait permettre aux couples de même sexe de se marier civilement en Angleterre et au Pays de Galles.
 
Alors que l’Assemblée nationale française ouvre aujourd’hui les débats sur le projet de loi sur le mariage pour tous, l’Angleterre aussi entre dans le vif du sujet. Vendredi dernier, la ministre des Egalités a présenté le texte tant attendu: il prévoit que les couples de même sexe puissent se marier civilement. Ceux qui seraient déjà unis par un partenariat civil pourront convertir leur union en organisant une nouvelle cérémonie ou simplement en demandant un nouveau certificat. Les personnes souhaitant changer de sexe n’auront plus, elles, à divorcer avant d’entamer le processus.
 
La ministre des Egalités, Maria Miller (photo ci-dessus), a estimé en présentant le texte que «le mariage est une institution extrêmement importante qui a changé au cours de l’histoire et qui continue d’évoluer. C’est lui qui uni notre société et apporte la stabilité. Personne ne doit en être exclu sous prétexte qu’il aime une personne du même sexe».
 
«Parlez maintenant ou taisez-vous à jamais»
En France comme en Angleterre, c’est l’Eglise qui est la plus fervente opposante. Le document anglais précise pourtant clairement qu’aucun lieu de culte ne sera forcé de célébrer ces cérémonies.
 
Pour répondre à ces critiques, Ben Summerskill, le directeur exécutif de Stonewall, engage les partisans à énoncer leur soutien: «Parlez maintenant ou taisez-vous à jamais», a-t-il déclaré.
 
Le partenariat civil pour les hétéros?
L’activistes des droits LGBT Peter Tatchell a cependant émis une critique: «Légaliser le mariage pour tous est louable, mais refuser d’ouvrir le partenariat civil aux hétérosexuels est injuste et discriminatoire».
 
Si, comme en France, une majorité de députés devrait voter «oui», le chemin de loi devrait être plus difficile parce que la Chambre haute est plus conservatrice que le Sénat. Un premier vote aura lieu le 5 février puis un second avant que le projet ne passe chez les Lords.