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 d’ADHEOS

Deux lions mâles ont été surpris en train de se faire du bien, et ce, en dépit de la présence d’une lionne à côté d’eux. La photo a été prise par Nicole Cambré, avocate de Bruxelles et photographe primée dans des concours. Elle était en safari au Botswana, dans la zone du Lagoon Camp, quand elle a découvert les deux lions.
 
D’après le guide qui accompagnait Nicole Cambré, cela ne faisait qu’une semaine que les lions avaient commencé à se démontrer de l’affection. “Selon notre guide, une seule lionne se trouvait au même endroit que les deux mâles, et ceux-ci ne faisaient preuve d’aucun intérêt pour elle, ce qui laissait peut-être penser qu’elle était enceinte” a expliqué Nicole Cambré au Huffington Post.
 
L’homosexualité n’est pas nouvelle chez les lions. En effet, on suppose qu’elle permet de renforcer les liens et l’amitié au sein des espèces. Des pratiques comparables ont été observées chez de nombreux animaux et cela fait longtemps que l’on parle de l’homosexualité dans la nature. En 2012, la revue Yale Scientific a publié un article affirmant que l’on avait sûrement “sous-estimé l’importance de l’homosexualité chez les animaux” et que celle-ci pourrait concerner plus de 10 % des espèces sur terre.
 
“On ne connaît pas d’espèce chez laquelle aucune forme d’homosexualité n’a jamais été observée, à l’exception de celles qui n’ont aucun rapport sexuel, comme les oursins ou les pucerons, détaille le zoologue Petter Bøckman au Guardian Liberty Voice. En outre, une partie du royaume animal est hermaphrodite, véritablement bisexuelle. Chez eux, l’homosexualité ne pose aucun problème”.
 
La semaine dernière Ollie et Stan, deux manchots empereurs gays, ont été transférés du zoo de Berlin au zoo Hagenbeck de Hambourg, pour qu’ils puissent être ensemble. Ils avaient été introduits au zoo de Berlin à des fins de reproductions dans le cadre d’un programme européen de protection. Mais les gardiens du zoo n’ont pas mis très longtemps à se rendre compte que ces deux-là étaient, à l’évidence, gays. Ils vont à présent rejoindre Juan et Carlos, un autre couple de pingouins homos qui vivent déjà au zoo de Hambourg, où l’on n’attendra plus d’eux qu’ils se reproduisent.
 
Même si l’homosexualité n’existe que pour le plaisir dans le monde animal, celle-ci est loin d’être “contre-nature”.
Même si les biologistes ne préfèrent pas qualifier ces comportements sexuels chez les animaux de “gays” – ils expliquent, avec raison, que tout ce qui va avec l’homosexualité chez les humains est une construction sociale – cela devrait néanmoins prouver une bonne fois pour toutes que c’est l’attitude de la société vis-à-vis de l’homosexualité qui est contre-nature.