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 d’ADHEOS

 Convoqué devant le Conseil national de l’éthique, Louis Nicollin a écopé lundi de quatre mois de suspension de toute fonction officielle, dont deux avec sursis. Le Paris Football Gay se déclare «très satisfait».
 
Suite au tollé provoqué par les propos de Louis Nicollin (lire notre article) à l’issue du match Montpellier-Auxerre, sur Canal+ le samedi 31 octobre dernier, le Conseil national de l’éthique (CNE) a usé de son pouvoir d’auto-saisine pour convoquer, ce lundi, le président du club de foot de Montpellier.
 
Composé de douze membres et présidé par l’ancien champion Dominique Rocheteau, le CNE, qui dépend de la Fédération française de football, vient de prononcer une sanction de quatre mois de suspension, dont deux avec sursis, de toute fonction officielle contre Louis Nicollin. Cette mesure a pour effet de lui interdire l’accès au banc de touche et aux vestiaires d’arbitres. Il pourra néanmoins suivre les matchs depuis la tribune.
 
 
Le mot homophobe absent du communiqué
Dans un communiqué, le CNE précise que ces sanctions ont été prises à l’encontre de Louis Nicollin «pour les propos discriminatoires et menaçants qu’il a récemment tenus publiquement envers Benoît Pedretti, joueur de l’AJ Auxerre».
 
Il est donc clair que le «petite tarlouze» a pesé dans la sanction prononcée aujourd’hui. Pascal Brethes, président du Paris Foot Gay, que TÊTU a contacté, se dit «très satisfait de la sanction qui impose à Louis Nicollin de ne plus représenter son club pendant deux mois». En revanche, il se dit déçu que le mot homophobe ne soit pas employé dans le communiqué de la CNE. «Pour le grand public, cela aurait eu un effet pédagogique de plus» ajoute-t-il.
 
Le CNE a aussi condamné aujourd’hui David Jemmali, joueur de Grenoble, à un match de suspension avec sursis pour ses propos excessifs envers un officiel suite au match Grenoble – Lille.